Gastronomie petit-déjeunariale

Quand j’étais petit, je mangeais le matin. Maintenant, c’est fini, je n’arrive plus à rien avaler pendant au moins une bonne heure après mon réveil, donc pas possible de manger quoi que ce soit au sortir du lit.

Petit, c’était différent. Je supportais encore le lait, mais il fallait déjà du chocolat dedans, et du sucre, beaucoup de sucre. Ça ça n’a pas changé : thé, café, chocolat, maintenant encore, j’y ajoute une tonne de sucre, j’adore ça.

Des céréales. Toutes les sortes de céréales. Au chocolat, aux raisins secs, aux boules colorées, aux boules couleur nature mais goût framboise de sous-bois, aux riz soufflé, aux riz nature, aux thon farci, aux chou bouilli…

Un point commun entre toutes ces céréales, c’est qu’elles croustillent, elles craquent et crépitent sous la dent, et évidemment, la publicité que l’on nous passe en boucle et à tout moment se fait un devoir de nous montrer à quel point la céréale se doit d’être mangée avec force crépitement.

Quand j’étais mome (comme dirait un célèbre avocat super débrouillard), les petits déjeuners, c’était avec des céréales, et molles. Toutes imbibées de chocolat chaud.

Franchement, quel intérêt de mettre des céréales dans du lait pour les manger 2s après sans même qu’elles aient pu se gorger de liquide ? Il faut vraiment avoir des idées de marketeux idiot pour imaginer que c’est comme cela que l’on devrait manger des céréales, ou alors, on devrait les servir dans une assiette à part, les prendre à la cuiller, et vite se dépêcher de les tremper dans le lait pour ne pas les ramollir.

Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce monde, et les céréales craquantes dans du lait, ça en fait partie…