En route pour le Topkapi !
On passe à côté de la colonne Constantine, couverte de pigeons. Au sommet, on voit encore un socle, qui soutenait une croix…
On passe à côté d’un cireur de chaussures.
On était déjà passé à côté de cireurs de chaussures, avec leur matériel pour poser la chaussure dessus, mais comme il n’y avait pas la chaussure, on ne savait pas à quoi ça servait…
On n’a rien mangé depuis ce matin, alors on achète un petit paquet de marrons grillés, histoire de tenir jusqu’à midi.
On passe une première porte, et nous voilà dans la première cour (on aura du mal à comprendre le système de cours du Topkapi).
Tout en cheminant, on mange les marrons.
Une brute me marche dessus, le CON !
SKBo - Je suis tout poisseux à cause de la crème solaire, berk !! Plus jamais, je préfère rôtir.
Vendeurs de marrons grillés, de pastèque, de toupies, de roulés au chocolat.
On arrive au guichet des billets puis on franchit une deuxième porte. On est donc dans la deuxième cour, qui est en fait un jardin parcouru par des allées droites en rayons, qui partent de notre entrée. Il y a des maquettes pour nous repérer, avec les audio-guides. Oui, on est des abonnés des audio-guides maintenant.
Coco - 141, c’est bon !
Sur la gauche, il y a un bâtiment avec une tour et des coupoles bien alignées, appelé le Divan, où le conseil impérial rend la justice.
Dans le jardin de cette deuxième cour, il y a des érables aux troncs tout creux, assez pour qu’une personne puisse s’y glisser.
Et sur la droite, les cuisines « en cours de restauration ».
SKBo - Haha ! Des cuisines en cours de restauration !Le soleil tape fort, alors SKBo propose de visiter d’abord le harem, puis les autres cours si on a le courage.
Pour le harem, il faut payer un billet en plus.
Une pancarte indique, règle 1, de ne pas faire de bruit, mais un groupe de femmes arrive et discute bruyamment.
Un groupe de japonais aussi nous talonne.
Cour des eunuques noirs.
Couloir où les concubines viennent prendre leurs plateaux repas.
On passe dans la chambre de la Reine mère, qui avait beaucoup de pouvoir quand le Sultan était en bas-âge. Il y a une mezzanine en bois.
Il y a des petites fontaines un peu partout.
Cour où donnent les appartements des favorites, des hammams.
Une autre cour plus grande et dégagée, qui donne en contrebas sur une piscine où les femmes et le sultan regardaient des spectacles de nains sur des bateaux.
On passe aussi par les appartements du sultan avec une espèce de cheminée conique.
Après le harem, on enchaîne avec la troisième cour, mais il y a une queue monstre pour les salles du Trésor, alors hop, on passe dans la quatrième cour. On repère un restaurant ; on a faim !! En gardant cela en tête, on fait les numéros 4xx de la quatrième cour.
Le pavillon du médecin, de la circoncision, un mur recouvert de mosaïques, des petits kiosques, un frelon coincé derrière une vitre d’un pavillon fermé, un trône adossé à un bâtiment de manière un peu incongrue… Et enfin, MANGER !
On nous installe à la terrasse, aux premières loges de la vue sur le Bosphore (et la mer de Marmara ?).
C’est si bon de s’asseoir et de manger.
2x kebab avec yaourt et pain
2x jus de fruits divers (grenade, …)
Un petit chat se balade dans les fleurs et nous regarde avec des yeux plein d’espoir.
Quand on repart, la queue pour la salle du Trésor n’est plus ! On est bien content.
Des émeraudes énormes, des rubis, des trônes d’or, des sabres etc recouverts de pierres précieuses, et, clou de la visite, des super gros diamants.
Coco - Je suis le chacha pacha !
On zappe les reliques islamiques car il y a trop de queue.
Et voilà, on a fini le Topkapi !
Il est trop tard pour la croisière sur le Bosphore, alors on va dans une pâtisserie de baklava indiquée sur le Routard, en espérant avoir le temps de visiter la mosquée Suleymaniye (au moins son jardin).
On tâtonne un peu pour trouver la pâtisserie Dedeoglu, Gedik Paça, 15, mais on finit par trouver, et on prend un peu de tout.
Je pensais que les baklavas, c’était de grosses parts de gâteau au miel, mais en fait, ce sont plein de petites bouchées au miel, avec un petit truc en plus, noisettes, noix, pistaches…
Coco - Miam !
On prend à emporter car pas assez faim tout de suite, et puis si on veut visiter la mosquée…
On entre dans le jardin de la mosquée, il y a quelques chats, puis dans la cour, et enfin on se déchausse et je mets mon petit foulard rose sur la tête.
On met nos chaussures dans les sacs en plastique en libre-service. Il y a aussi des bacs de foulards pour celles qui n’en ont pas. Un policier surveille. J’ai un peu peur que mon foulard ne couvre pas tout, mais quand on entre dans la mosquée, j’observe que certaines femmes ont enlevé leur foulard, ou ont juste un bob, ou un tout petit bandana, ou carrément rien du tout.
Le tapis est confortable et il fait frais.
C’est si bon de s’asseoir, on pourrait faire dodo ici. On est bien crevés ! C’est dur de se relever.
On ressort pour s’asseoir hors de la cour de la mosquée, au bord de l’esplanade à l’ombre.
On comate un peu, on va revenir dormir à l’hôtel !
Devant nous, sur la pelouse, un petit fait des farces à son « supposé père », car comme dit SKBo, ça pourrait être son très grand frère, ou son oncle, ou un kidnappeur, on ne sait pas.
SKBo - Et du Coca ! Parce que c’est la fête !
On se couche à 19h après une bonne douche.