Et nous revoilà partis une fois de plus en vacances !

Préparatifs

Cette fois, et comme à notre habitude, l’organisation s’est faite au fil de l’eau, les soirs où l’on avait un peu de temps libre, et la volonté de s’y mettre aussi…

On a cru pendant quelque temps que l’on ne partirait pas, vu comment on a laissé traîner pour l’achat des billets. Des sites comme Liligo ou autres ne nous proposaient plus que des vols avec escales et à des tarifs très peu intéressants, mais finalement, on a trouvé un vol direct pas trop cher directement sur le site d’Air France, on n’y croyait pas trop, mais bon, comme quoi…

Le moment où on a eu nos billets, on s’y est mis un peu plus sérieusement, en réservant tantôt sur Booking, et surtout sur Airbnb qui propose des prix bien moindres que dans les hôtels. Bon, OK, il faut montrer patte blanche, presque monter un vrai dossier de location pour espérer que la réservation passe, mais même ça s’est bien passé et on ne s’est jamais fait boulés par un hôte (pour le moment, qui sait).

Et on a aussi la chance d’avoir de la famille sur place pour dormir une nuit, et surtout profiter de leur minivan pour notre road-trip !

Sur ce point d’ailleurs, on a fait des demandes de permis et permis international pour Corinne et moi, mais si nos dossiers ont été acceptés, il faudra encore plusieurs semaines à l’administration française de les traiter, donc on voyage avec des permis français, dont mon vieux permis en carton qui commence à partir en lambeau…

Partis !

Notre avion était à 10h10, dimanche matin, et si on avait prévu notre samedi pour préparer la valise, on l’a surtout passé à faire quelques achats (nécessaires) et à binger la série Lastman (beaucoup moins nécessaire mais tellement bon) qu’on a mis toute la soirée à faire les valises, et qu’on s’est couchés vers 1h, le stress du départ imminent n’aidant en rien pour trouver le sommeil.

Pour un décollage à 10h, en prenant en compte le temps de trajet jusqu’à Roissy, on est partis sur un réveil à 5h30 et une sortie de l’appartement à 7h maximum. Le stress a bien aidé sur ce point puisqu’après une petite gratouille au chat (qui a du mal à comprendre tout ce qui se passe et pourquoi l’on s’agite autant) et jeté les poubelles, on ferme la porte à 6h20 : quelle efficacité !

Trajet en métro et RER sans incident, et on arrive à Roissy. L’enregistrement se fait sans trop de problèmes (le système automatique fonctionne plutôt bien), mais la poignée de la valise de Corinne se casse : elle reste utilisable, mais il faudra sûrement s’en séparer après ces vacances (et peut-être pendant…).

Ne lisant que la moitié des instructions, on fait plusieurs aller-retour dans le hall des départs pour déposer les bagages qui vont en soute. Contrôles de sécurité, de passeports, encore de sécurité, de validité des passeports, des cartes d’embarquement, on arrive devant la bonne porte, non sans avoir refait le plein de parfum au duty free.

La queue est un peu longue, c’est qu’il en faut du monde pour remplir notre A380 qui en impose sur le tarmac. On s’assied près du début de la queue, et quand elle s’est bien réduite, on embarque tranquillement sans aucune attente, et après les traditionnelles informations de sécurité, et quelques attentes sur les pistes, notre avion décolle enfin pour 10h de vol ! Le seul point où l’on est un peu en reste, c’est qu’on n’est pas côte à côte, mais ça devait faire parti de tout le paquet d’options que l’on n’a pas prises lors de l’achat des billets… :-/

Et merci encore à Mag de s’occuper du chat en notre absence !

San Francisco !!!

Le vol s’est globalement bien déroulé, avec un petit peu d’écriture pour le blog, un petit peu de regardage de films pas terribles (A wrinkle in time entre autres), et pas mal de temps à somnoler.

Quand on se pose, on se retrouve dans la queue des douanes américaines qui ressemblent étrangement à celle des douanes libanaises il y a quelques mois de ça, jusqu’à ce qu’une dame vérifie nos passeports, voit que l’on avait déjà le visa new-yorkais et nous dise d’utiliser les machines, avec une queue beaucoup moins longue.

En attendant, on reçoit les traditionnels messages de bienvenue d’Orange, et quelques autres messages, dont ceux de ma tante de Corinne qui s’est proposée à venir nous chercher ! Trop sympa !

On reprend nos bagages, on retrouve Hoang Liên, et l’on fait le voyage jusqu’à notre Airbnb dans le minivan qu’elle nous prêtera (toujours trop sympa).

Quand on arrive chez notre hôte, il est 14h, bien en avance par rapport à notre horaire prévu d’arrivée, mais l’on ne s’en plaint pas du tout. On remercie notre conductrice qui doit retourner chez elle, et l’on découvre notre résidence pour les prochains jours où l’on sera sur San Francisco. La maison est située dans un quartier cossu de la ville, près de tout plein de choses intéressantes à voir et visiter, chose que l’on décide de faire pour passer le temps. Il est 15h, mais pour nous ça correspond à minuit.

On part donc se balader dans le parc Alamo qui se trouve à 2 pas de notre logement, et d’où on peut voir les Painted Ladies, quelques maisons victoriennes iconiques de San Francisco.

On tourne ensuite un peu pour finalement se retrouver dans le Buena Vista Park, un parc municipal très pentu, mais d’où on a une belle vue sur une bonne partie de la ville, ce qui tombe bien : des porte-avions sont de retour en ce moment dans la rade de San Francisco pour les Fleet Days, les pilotes des avions de chasse se dégourdissent les ailes en réalisant des acrobaties cette après-midi.

On finit notre petite balade en suivant la Haight Street, une rue emblématique de San Francisco, où les hippies se sont installés en majorité dans les 70s, et qui visiblement y demeurent encore, ainsi que tout un tas d’individus tous plus hauts en couleur les uns que les autres…

Il est 18h quand on rentre, on commence à avoir un peu faim, et on était tombés sur un restaurant de ribs que l’on rejoint et où l’on prend bien trop de travers de porc pour nous deux. On finit quand même nos assiettes, mais c’est carrément par gourmandise, et l’on rentre vite pour se coucher, à 19h, alors que notre hôte est en train de donner des cours de pianos à toute une ribambelle de gamins, mais il nous en faut bien plus au vu de notre état de fatigue !

Je me réveillerai quand même sur les coups de 2h, mon estomac en pleine digestion tentant de me dire que j’ai un peu abusé. J’en profite pour envoyer les photos du jour sur le blog, et me rendormir jusqu’à 9h ; espérons que ça nous recale correctement !

Et voilà pour notre première journée en Californie !