Et voilà, nous sommes maintenant officiellement en vacances !
Pour cette première journée, il y a encore peu à dire, étant donné que le décollage de notre avion était à 17h20…
Paris
Nous sommes restés au lit autant que possible jusqu’à ce que les ouvriers qui refont la cour de l’immeuble ne commencent leur journée de travail, soit environ 8h40. C’est dommage, on aurait bien profité d’un peu plus de sommeil, mais au moins, on est réveillés et prêts à faire nos valises dans le calme et sans stress. Je reviendrai sûrement sur ces fameuses valises, mais pas maintenant, parce qu’il faut bien laisser un zeste de suspens, et que j’ai la flemme surtout !
Sur les coups de midi, j’appelle le vétérinaire pour les résultats de Gormica : des cristaux sont bien apparus dans ses urines, ce qui veut dire qu’il faudra changer son régime alimentaire… Espérons qu’il existe des croquettes pour ça, mais en attendant, il restera à la pâtée chez Moumoune. On vide le frigo en préparant les 2 derniers steaks qu’il nous reste devant le dernier épisode de Game on Thrones, et on y va.
Le bus 62 est censé nous amener sur le trajet de l’Orlybus, mais pas aujourd’hui, à cause de grèves/manifestations. On descend à Alesia, devenu le nouveau terminus de la ligne et on décide de prendre la ligne 4 jusqu’à Denfert où se trouve le départ de l’Orlybus. Finalement, je pense qu’on a été plus rapide en faisant comme cela que si la ligne 62 avait marché, mais chuuuut, je suis un mec, je suis sensé savoir m’orienter et prendre les meilleurs chemins du premier coup !
Mention spéciale à la RATP qui nous a bien entubé de 2x7,70 € pour le trajet alors que nos pass’ Navigo fonctionnent sans problème, et que ce n’est indiqué nulle part, juste parce qu’une borne est présente dans le bus et que j’ai tenté de l’utiliser avec mon pass’… Au moins on saura pour le retour !
L’enregistrement se déroule sans le moindre problème, l’embarquement non plus, si ce n’est que plusieurs autres vols dans la même région ont été retardés et que je crains que notre vol le soit aussi, mais non, on s’envole à l’heure dite dans un vol Vueling/Iberia dans la plus belle tradition low cost : sièges ridiculement petits, impossibles à se mettre en position allongée, avec le verre d’eau payant, etc.
En plus de cela, le changement de pression associé à l’altitude et un petit reste de crève me donnent un sacré mal de crâne jusqu’à la redescente sur Málaga, où tout revient à la normale.
Málaga
Quand on va pour récupérer les bagages, le propriétaire de l’appartement que nous louons se met à me bombarder de SMS, puis c’est son assistant qui m’appelle et qui m’explique comment venir depuis la gare dans un français impeccable !
On sort enfin de l’aéroport pour aller à la station de RER locale sous une chaleur étouffante : le commandant indiquait 25°, mais il a dû se tromper et en oublier 10, et il est à peine 20h !
Après une petite marche de la gare jusqu’à l’appart, on prend possession des lieux avec l’assistant. On est dans un très chouette appartement climatisé (c’est important), presque sous les toits, et avec une petite terrasse sans vis-à-vis (mais sans vue non plus). Il nous indique sur une carte du coin quels lieux visiter comme si nous restions une ou deux semaines entières, où aller manger, où prendre un verre, et il ne semble pas trop pousser les bars et restaurants de ses amis, ce qui est quand même très appréciable. Le seul bar qu’il nous cite est le plus grand bar de la ville, avec une très belle vue, et pour les restaurants, il se contente de pointer vaguement le centre de la carte en disant : « Là vous trouverez partout de quoi manger ! »
On se pose un peu, on branche tous les appareils qui en ont besoin, et on cherche sur TripAdvisor où on pourra aller manger : la taperia bio Astrid, juste sous l’appartement fera très bien l’affaire. On s’installe donc dans un coin et on commande (en espagnol dans le texte, s’il-vous-plaît !) une assiette de morue, une assiette de saumon et des aubergines grillées, accompagnés d’un blanc tirant sur le rosé pour aller avec le poisson.
On s’attendait à récupérer des petites assiettes de tapas, que l’on aurait complétées au besoin, mais quand les poissons nous arrivent, on comprend que ce sont des assiettes complètes, servies avec des petits légumes bio super frais, et on est content de ne pas avoir commandé plus. Le vin de Ronda tire légèrement sur le rosé, et semble très léger de prime abord, avant de se révéler assez corsé et bien sec à force que l’on en boive.
On ressort de là avec la tête qui tourne un peu. La taperia s’est bien remplie et il fait encore bien chaud que l’on décide de faire une petite marche digestive. Le centre de Málaga est très animé pour un soir de semaine, beaucoup plus que la petite rue où se trouve notre appartement et le restaurant que l’on vient de quitter, et c’est tant mieux !
On passe à côté de la cathédrale et d’une porte gothique très chargée, et on arrive au pied de l’Alcazaba, près des restes d’un amphithéâtre romain. Il est près de 22h30, et c’est évidemment fermé, mais on peut quand même voir quelques petites choses, et surtout le plus vieux/grand bar de Málaga est là et nous tend ses chaises pour un verre de vino fino du cru qui ressemble à de la grappa légère… On s’attendait à un vin liquoreux et sucré, et pour le coup, c’est totalement différent, et ça nous donne surtout très soif. Les jus d’oranges pressées que nous prenons juste après semblent très sucrés en comparaison.
On ressort vers minuit direction l’appartement où une bonne nuit de sommeil nous attend après toutes ces aventures, et dodo dans le frais de la climatisation !