Aujourd’hui, nous avons décidé de visiter Málaga. Hier nous avions fait notre repérage, donc maintenant on est tout à fait à même de refaire notre parcours de jour et avec moins d’alcool dans le sang !
On traîne à l’appartement jusqu’à 11h avant de sortir, et quand enfin on y va, il faut revenir parce qu’on a oublié l’appareil photo, et puis ce serait pas mal de repasser aux toilettes… Mais finalement, on sort ! Direction la cathédrale.
On repasse dans les petites ruelles autour de chez nous, et on en profite pour prendre une bouteille d’eau fraîche qui ne sera pas du luxe. Même si le temps semble être moins lourd qu’hier, il fait encore bien chaud.
On repasse devant la porte gothique de la cathédrale qu’on va visiter. Elle se fait appeler la Manquita, la petite manchote parce qu’elle n’a jamais été terminée, et que seule une tour sur ses deux a été terminée. Pourtant à l’intérieur, tout a l’air en place, et les volumes sont assez impressionnants. Le Routard nous parle de certaines chapelles, mais elles ne nous tapent pas dans l’œil, et quand ça le fait, ce n’est pas en bien, étant beaucoup trop chargées à notre goût.
En sortant, on tente de visiter le toit de la cathédrale : comme elle est encore inachevée, elle en possède bien un, mais il est plus bas et plus plat que le toit d’une cathédrale plus terminée et il est possible d’en faire le tour. On repère l’entrée de la visite, et il y en a une toute les heures ; il est 12h35, va pour 13h ! Sauf que la visite durant 1h, et qu’on commence à avoir faim, on avise un bar à côté qui pourrait nous servir rapidement quelques tapas ou des sandwiches. La nuance est dans le rapidement, et ne voyant arriver notre serveuse qu’après un bon quart d’heure à poireauter, on opte pour des sandwiches simples qui mettront quand même 10 minutes à arriver. On mange et on paie en vitesse pour arriver à l’heure au point de départ de la visite.
Nous ne sommes que 4 en tout à faire la visite, avec un autre couple d’allemands. Elle consiste à monter 2 étages en s’arrêtant pour un joli point de vue sur l’intérieur de la cathédrale au premier étage, puis à faire le tour du toit pour bénéficier du panorama sur la ville. On est bien essoufflés après les deux montées consécutives, et notre guide nous dit qu’elle fait ça tous les jours, quatre fois par jour, respect !
Le toit n’ayant jamais été construit, les coupoles à l’intérieur de l’édifice ont juste été recouvertes de tuiles rouges. La ressemblance avec des mamelles posées sur le toit est évidente…
Certaines arborent de grosses fissures, ce qui est assez inquiétant quand la guide nous indiquait que ça venait d’être terminé parce qu’il y avait des problèmes d’infiltration d’eau.
Retour en bas, la descente est plus sympa que la montée. On repasse près de l’entrée de l’Alcazaba, et comme cette fois elle est ouverte, on y rentre. Il s’agit d’une ville fortifiée arabe à l’architecture étonnante où un nombre impressionnant de petites terrasses dominent la ville et où le parcours sinueux nous entraîne de jardins en jardins. Il fait chaud mais l’eau est omniprésente avec des petites fontaines ou quelques bassins, et le vent dans les pièces les plus hautes nous rafraîchit un petit peu, même si l’on souffre quand même…
Sur le chemin du retour à l’appartement, on se prend une glace tellement rafraîchissante que l’on décide d’en reprendre 1/2 litre à emporter. Il est près de 16h quand on rentre à l’appart, et on s’était dit que l’on aurait pu tenter d’aller à la plage avec le temps qu’il fait et suivant les conseils de l’assistant du propriétaire, mais on est trop fatigués et on est si bien.
Corinne fait une petite sieste, et j’en profite pour terminer la note d’avant-hier, puis sur les coups de 19h, on ressort pour manger un brin. Corinne a repéré une taperia qui a l’air particulièrement bonne, et particulièrement petite : la taperia Cervantes. Comme nous n’avions pas réservé, on nous propose d’aller dans la vineria d’à côté, c’est le même patron, mais il y a plus de place (et ça doit être sensiblement plus cher). Pour manger des tapas et boire une petite bière, ça fera tout aussi bien l’affaire !
On prend :
- des anchois marinés au citron ;
- le plat du jour, des sardines grillées sur lit de purée d’aubergines (une tuerie) ;
- une assiette de jambon cru ;
- des croquettes de viande sauce aigre-douce (on dirait des rillettes frites) ;
- des rouleaux de jambon au fromage, très bourratifs ;
- et on finit avec des bébés calamars poêlés avec du riz noir, délicieux !
On est repus après ce repas, et il est encore très tôt ! On va se poser dans un parc à côté où se trouve une statue de Picasso, l’enfant du pays, assis sur un banc. On part ensuite sur le port de plaisance où un 2 mâts a accosté, mais les bars du port ne nous attirent pas outre mesure.
En passant le port, on arrive sur la plage, et la soif nous fait nous arrêter dans un cabanon pour prendre quelques jus d’oranges pressées. Ça aurait pu être très agréable sans les cafards qui circulaient librement entre les tables. Nous les aurions vu nous ne serions pas restés, mais ils sont arrivés juste après que l’on ait été servis… Dommage !
On repart bien vite jusqu’à l’appartement où on se prend la glace en guise de dessert devant un petit film. Manque de pot, Netflix en Espagne ne propose que des sous-titres en espagnol, ou pas de sous-titres du tout, et très rarement des sous-titres anglais, mais pas pour ce que l’on voulait regarder. Seuls les contenus Netflix originaux ont toutes les langues dans tous les pays, mais ce n’était pas ce que nous voulions regarder… Finalement on part sur le dernier épisode de Whose line is it anyway? et c’est tout aussi bien, avant de se coucher sans demander de reste à personne !
Demain, on quitte Málaga aux aurores pour Grenade, ce serait gênant de rater le bus.