Bon, bah aujourd’hui aussi, on a rien foutu, mais alors rien de rien !
Après un réveil difficile où j’ai passé mon temps, sans trop faire exprès, à allumer la lumière et laisser Corinne l’éteindre (le bouton est juste au niveau de la tête, il suffit que je m’étire ou que je bouge un peu pour que j’appuie sur le bouton), on finit par se lever vers 11h30, et direct malgré les courbatures, on se refait un coup de 7-minute workout qui fait bien mal et qu’on sentira tout au long de la journée.
On reste tranquilles avec un petit thé à écrire nos journaux respectifs, quand Corinne indiqué que c’est jour de marché, donc c’est parti, direction :
Le marché couvert de Grenade
Très bien achalandé, on y trouve de tout, du pain, du vin, du boursin… heu, non ! Mais des échoppes de jambons et autres fromages, ça oui !
On se prend quelques victuailles à consommer pour notre déjeuner : quelques tranches de jambons, un peu de lomo de bellota, une bouteille de vin de Grenade, une tomate grosse pour nous deux, un peu de pain pour saucer ou manger direct avec l’huile d’olive, etc.
On en ressort à 14h30, on a eu chaud, il ferme à 15 ! De retour à l’appart, on se refait une petite salade avec les épinards d’hier, mais on y ajoute un peu de jambon et du vin et ça a tout de suite une autre gueule !
On reste ensuite à écrire et se reposer, en jouant les commères quand quelque chose se passe dans la rue en bas de l’hôtel, mais vraiment à part cela, on ne fait rien de rien, et c’est vraiment super !
Finalement, on se prépare sur les coups de 19h30 pour un restaurant que nous avions réservé via l’application lafourchette.com :
El Claustro
Le restaurant est très bien noté, même s’il est un peu cher, mais après tout c’est les vacances, on ne se refuse rien ! Il s’agit en fait du restaurant du palace Marriott de Grenade et quand on y arrive, un mariage est organisé dans une salle du restaurant, mais on peut choisir la table que l’on veut à l’autre bout, loin du bruit et de l’agitation. L’inquiétude que l’on a surtout, c’est de voir tous ces gens habillés sur leur 31, et nous en jeans et baskets, mais personne ne semble remarquer ce détail, et les autres clients qui arriveront seront aussi décontractés que nous, donc pas de problèmes au final.
On se prend la totale entrées + plats + desserts + vins et on ne le regrette pas du tout :
L’amuse-bouche est un arbre en métal où les fruits ressemblent à des olives noires, mais sont en fait des boules de fromages de chèvre.
L’apéritif n’est pas en reste, avec une mousse de tomate séchée au beurre d’huile d’olive et petit lardon de jamón iberico, une petite tourte d’agneau qui fait penser aux safieh libanais, et une pâte à pain soufflée pour avoir la forme d’une toute petite patte de cochon, recouvert d’une tranche de gras.
Quant au reste du repas :
En entrée
- carpaccio de crevettes pour Coco ;
- poulpe frit pour moi.
En plat
- joue de porc ;
- et travers de porc servi en couscous.
En dessert
- une sorte de crème anglaise orange-cannelle ;
- un crumble au citron avec de la glace à l’avocat et à la tomate.
À chaque fois qu’un nouveau plat arrive, on a cet effet wahoo à la découverte d’un nouvel ingrédient, ou d’une façon de le cuisiner, ça ne s’arrête jamais !
En plus de cela, notre serveuse Monica est aussi sommelière et parle plutôt bien français. Elle nous conseille sur un blanc Orden Tercera Verdejo en entrée et un Muñana 2009 (rouge) pour les plats, et l’accord est magnifique !
On ressort de là le portefeuille plus léger, mais la panse particulièrement bien remplie, et notre sommelière nous a aussi donné quelques adresses de bars où boire un bon verre dans Grenade, sympa de sa part.
Il est encore tôt, nous ne sommes pas encore habitués à l’heure espagnole, mais on en profite pour marcher dans le centre que l’on a peu arpenté jusqu’à maintenant. On passe ainsi une petite place où des perruches semblent pépier comme pas possible alors que la nuit est bien tombée, c’est assez étrange d’entendre des oiseaux en pleine nuit comme cela.
On vadrouille un peu au hasard, en sortant l’iPhone seulement pour voir le plan, pas pour lui demander où aller, pas fous ! On se perd un peu dans le centre, puis on tente de revenir jusqu’à l’hôtel, mais le chemin que je choisis est très pentu, avec beaucoup de marches à gravir. Heureusement, cela s’arrête et ce que l’on avait eu à grimper, on se met maintenant à le descendre et c’est tout de suite plus facile.
En chemin, on passe devant le Hammam de Grenade, et qui n’est pas loin de notre hôtel. Pas très loin, on s’arrête pour prendre une limonade, mais il commence à faire froid, et la fatigue aidant, on rentre bien vite jusqu’à notre appartement qui n’est vraiment plus très loin et on se pose pour écrire les dernière lignes de ce journal, et au dodo !