Vacances en Irlande (jour 11 - Londonderry Dublin)

Après un petit déjeuner à l’heure (réveillés à 9h pétantes par la blonde bavarde) où on goute, en plus des œufs au bacon, d’une purée frite et de haricots, on part de Londonderry pour la marche des géants, un endroit tout au nord qui possède un nombre très important d’orgues basaltiques (ou balsamiques selon Bono).

L’endroit est très touristique, mais ça nous permet d’utiliser les dernière livres qu’il nous reste pour le parking après en avoir donné une bonne partie pour payer la chambre. Il y a vraiment beaucoup de monde, et c’est difficile de prendre des photos sans personne autour. En échange, on s’amuse à faire des têtes bizarres pour ceux qui nous prendraient involontairement en photo.

La balade le long de la côte est reposante, ça monte un peu mais les paysages sont superbes et imposants comme il faut. On ne tente pas la rando sur les crêtes, il n’y a plus moyen de revenir au parking par là. Une vieille au retour nous dit que de son temps, c’était possible, probable que les travaux de construction de nouveaux B&B près des crêtes y sont pour quelque chose…

Retour à la voiture pour se changer, grignoter un brin puis partir de ce pays de tarés pour Dublin.

On roule sous un temps magnifique, avec juste ce qu’il faut de nuages pour ne pas être ébloui et trouver le ciel intéressant.

On est content quand on retraverse la frontière et qu’on nous reparle dans des unités qui veulent dire quelque chose (sérieusement : 12 pouces dans un pied, 3 pieds dans un yard — ou verge — et 1760 yards dans un mile, c’est à devenir fou !).

Je suis un poil fatigué et l’arrêt sur une aire d’autoroute me fait beaucoup de bien, et en plus, le B&B de Dublin est ouvert toute la nuit, donc pas besoin de stresser.

Après un petit sandwich au Burger King de l’aire d’autoroute, on repart.

L’arrivée sur Dublin est assez étrange puisqu’en l’espace de 5km, on a eu droit à 3 péages, dont un presque en pleine ville.

Le GPS nous fait passer tout près d’un stade genre Stadefrance, et en fait, notre B&B est situé juste à côté. On nous avait prévenu qu’un concert de Neil Diamonds devait avoir lieu (d’où pénurie de chambres), espérons qu’il ne joue pas au stade, et pas pour les 2 jours qui viennent.

Le B&B a l’air super classieux, genre hôtel 4 étoiles, avec de la grosse moquette rouge partout, et une réceptionniste hyper mignonne qui nous montre la chambre, un truc gigantesque, avec 2 lits double, et un canapé-lit que je m’empresse d’ouvrir. La salle de bain est énorme, avec une super baignoire.

Sur le secrétaire, il y a même du papier à entête et des enveloppes, ainsi que des prix qui n’ont rien à voir avec tout ce qu’on nous a indiqué précédemment, mais bon, le mal est fait, on est trop bien.

On va déposer la clé de la chambre pour sortir (après tout, ils sont ouvert toute la nuit, on pourra la récupérer en rentrant). On décide de tester le quartier de Temple Bar pour y manger et faire la fête, c’est le lieu et l’endroit (dimanche soir).

On fait des cercles dans la ville pour finalement arriver dans la rue tant désirée. Un bar fait restaurant à l’étage, on décide de se prendre un truc en complément du burger, étrangement, on n’osera pas prendre de dessert.

Par contre, en redescendant, la musique est bonne, et on s’y prend une bière avant de partir pour le bar The Temple Bar un peu plus loin sur la rue.

Il a pas l’air comme ça, il fait un peu vieux bar à l’angle de la rue, et quand on rentre, il a l’air ridiculement petit, sauf que la porte qui donnerait sur le couloir des toilettes dans un bar plus classique donne sur une salle de concert, qui elle-même donne sur une autre salle, un fumoir, un coin lounge, etc.

Le groupe qui passe est excellent, le guitariste est l’homme qui a tenu le plus longtemps au monde avec une guitare en une fois, un truc comme 130h sans s’arrêter, alors pour son dernier morceau, il en enchaine 5 ou 6 de manière très naturelle. On rentre à pattes après ce super concert, le B&B est pas situé tout prêt, et je dois encore demander des draps pour mon canapé à la réceptionniste… qui s’est transformé en monsieur, tant pis.