Note : tout est écrit sur mon iPad au fil de notre séjour, les fôtes d’orthographe, de grammaire et l’utilisation plus qu’aléatoire des temps seront peut-être corrigés lors d’une relecture à froid de retour à Paris.
La dernière représentation de théâtre s’est bien déroulée hier, et l’on a fêté ça comme il se doit ! Évidemment, ce matin, au réveil, on n’était pas forcément très frais… Je me suis même fait réveiller par une crampe bien douloureuse à la jambe…
Les hypothèse idiotes et récurrentes se bousculent dans ma tête, du genre : Et si les billets que l’on a déjà achetés étaient refusés lors de l’embarquement ? Et s’ils me demandent des imprimés que je n’ai que sur l’iPad ? Et si ? Et si ?
Finalement, on a terminé la valise vers midi, une seule valise pour deux, c’est un exploit ! Et encore mieux, dedans se trouve un sac à dos que l’on compte remplir de tout pleins de bonnes choses pour le retour : on sait que tout tient dans une seule valise alors dans deux, on a de la marge !
Le trajet jusqu’à l’aéroport s’est fait sans encombres, même si les tarifs de la RATP sont toujours aussi prohibitifs (20€ pour 2 allers simples !). La ligne B fonctionnait et roulait même bien ; lorsque nous sommes arrivés au T3, il était pile 15h, pour un embarquement à 17h10.
Toutes les questions qui me taraudaient ont trouvées leurs réponses, et tout s’est déroulé sans le moindre problème, de l’enregistrement à l’embarquement.
On pourra simplement regretter la zone « Duty Free » particulièrement pauvre, mais on a mis ça sur le compte de la destination : nous pouvions apercevoir d’autres boutiques dans une autre section du terminal, mais nous n’y avions pas accès, il y avait des postes de contrôle des passeports à passer… Peut-être qu’en sortant de la zone Euro (voire de l’espace Schengen), on y a droit.
Enfin, un voyage ne se résume pas aux boutiques (Duty Free ou non) !
L’embarquement a été rapide, avec un petit parcours en bus avant d’atteindre l’avion. On ne sait pas trop pourquoi, mais on dispose Corinne et moi d’une énorme place pour nos jambes, on ne va pas se plaindre, on est super bien installés.
Je profite donc du trajet en avion pour commencer à écrire cette note.
L’arrivée à l’aéroport d’Olbia s’est très bien passée elle aussi. Par le hublot, on pense encore survoler la France, ou bien la Corse, on bien la Sardaigne, mais au final, on est totalement perdus, et il faudra vraiment que les roues touchent le sol pour que l’on se dise qu’enfin, on est arrivé.
Après la récupération de notre unique valise, on va chercher la voiture. On tourne un peu dans le hall avant de voir le panneau « Car Rental » avec toutes les agences… sauf celle où j’ai effectué la réservation, mais encore une fois, plus de peur que de mal, elle a bien son comptoir : Sicily by Car (oui, je sais, on est sensés visiter la Sardaigne, mais c’est une vraie agence, qui proposait des tarifs intéressants).
La voiture est une routière, sur le site, j’avais demandé une catégorie Polo ou Golf, c’est donc une Fiat 500L Diesel que l’on récupère.
Si vous vous dites que Fiat 500, c’est encore plus petit qu’une mini, il faut savoir que le L est là pour Large, et large elle l’est, on a l’impression d’être dans un Kangoo, et pour deux, ça fait un peu grand, mais bon, on va rouler, autant le faire dans de bonnes conditions !
La voiture a tous les accessoires dont j’ai besoin (Bluetooth et connexion USB pour brancher l’iPhone) et elle est neuve ! Pas « comme neuve, après un coup de polish », elle est réellement neuve, avec 12km au compteur, j’ai même le privilège de retirer le film plastique sur l’écran de contrôle.
Dans ces conditions, le rachat de franchise offert est une très bonne chose.
On s’installe, on démarre, et direction le B&B dans Olbia… à 4km. On roule pas longtemps, et on finit par le trouver, certes pas vraiment dans le coin le plus attrayant de la ville : coincé sur un carrefour avec une voie de chemin de fer et une route passante, on ne s’attendait pas trop à ça…
Je me gare dans une rue adjacente et on décharge. Le B&B en soit est charmant, mais notre chambre donne quand même sur la rue passante, et ouvrir la fenêtre nous est impossible… heureusement que la clim’ est installée !
Le patron nous indique les coins à voir (la place principale d’Olbia) ainsi que l’emplacement d’un parking couvert, gardé et gratuit pour la voiture que l’on s’empresse d’aller essayer, et en effet, il y a bien à Olbia un parking couvert, gardé et gratuit, et je suis estomaqué !
Il est près de 21h30 quand on sort du parking qui n’est pas loin du centre dont le gérant nous avait touché deux mots ; nous avions repéré un resto dans le coin et l’on s’y rend donc.
Le restaurant s’appelle « Officina del Gusto » et promet de bons plats de la terre ou de la mer. La terrasse est une annexe de la placette sur laquelle le restaurant est installé et à 22h lors de notre arrivée, celle-ci est remplie. Les serveurs nous sortent une nouvelle table et l’on s’installe. Corinne a choisi une entrée de jambon au bleu avec une pâte croustillante et le poisson du jour comme plat, ce soir c’est une sorte de rouget que notre serveur, bien que francophone, aura bien du mal à nous décrire. Pour moi, j’ai opté pour des calamars farcis au poisson et aux asperges et fris, et des taglione (petites tagliatelles) à l’encre de sèche, aux palourdes et asperges. Le serveur nous conseille un blanc pour aller avec tout cela, et l’on s’est littéralement régalés, tant sur les plats que sur le vin !
Il est minuit quand on sort enfin du bureau du goût, on a bien mangé, le digestif offert (un truc à base de myrtille qui ressemblait à un extrait d’écorce) était très fort, on est repus et fatigués, la petite marche digestive dans la chaleur sarde nous fait du bien. Il doit bien encore faire 24° !
Pour l’instant, les prévisions météo annoncent un très beau temps toute la semaine, avec des minimales entre 19° et 22°, et des maximales comprises entre 29° et 33° (pour la région d’Olbia), je pense que l’on va se régaler !
Toujours est-il qu’en rentrant, on tombe comme une seule masse sur le lit, et l’on ne sera réveillés qu’à 8h, par un long Klaxon sous notre fenêtre… Bienvenue à Olbia !