On a quitté Olbia après un petit verre de jus d’orange fourni par le B&B.
Dans la foulée, j’ai profité de mes derniers instants avec le wifi de la pension pour rechercher les tarifs des connexions réseau de mon forfait, et voir si l’offre internationale que me propose Orange vaut le coup…
Bon, finalement après une bonne demi-heure à ne rien trouver, je tombe enfin sur les infos qui m’intéressent, et ça me décide à prendre un forfait 800Mo (et SMS illimité) pour 7 jours, que je renouvellerai pour notre seconde semaine de vacances.
Avec ça, plus besoin de mendier du wifi partout où je vais, je reste accessible quoi qu’il arrive, et je suis rassuré de savoir que les mails de confirmation de Booking sont toujours récupérable. 800Mo, à moins de commencer à regarder des vidéos et consommer comme un fou, c’est amplement suffisant pour ce voyage.
Et puis on part, direction Dorgali. La voiture est toujours là où on l’avait laissée, dans sa place de parking super classe.
Le B&B de Dorgali nous accueille de 15h à 18h30, et si l’on part directement, on risque d’arriver trop tôt, je mets donc le GPS en mode itinéraire charmant, pour profiter du paysage, et nous ralentir un peu.
On commence à prendre des petites routes, qui finissent par rejoindre une autoroute (limitée à 90, mais comparée aux autres routes, c’est une autoroute !) qui est ma fois fort charmante.
Le chemin suit celui d’une autre ville : Nuoro, où Corinne me rappelle que c’est là qu’est préparé le casu marzu, un fromage à la limite de la putréfaction, décomposé par des vers qui peuvent sauter au visage de ceux qui le mange… joyeux ! On se dit quand même que Nuoro pourra faire l’affaire pour manger un bout (mais pas le fromage !!), et puis finalement, le GPS nous amène directement à Dorgali, qui n’est pas non plus très loin.
La ville en elle-même n’éveille pas mon intérêt, que ce soit en la traversant en voiture, où lorsque l’on en descend pour chercher un restaurant ouvert un mardi midi. TripAdvisor nous sort des adresses qui n’ont pas l’air intéressantes, mais bon, on en tente un, qui n’existe tout simplement pas. Déçus, on retourne à la voiture, et sur le chemin, on avise la pancarte d’un restaurant que Corinne a vu passer dans un guide, on s’y dirige donc en repartant vers le restaurant fantôme pendant un temps.
Celui-là existe bien, et est même ouvert. Un couple est déjà attablé et pendant que l’on attend notre commande, on les entend parler en français entre eux, et en italien avec le serveur. De ce que j’ai compris, ils habitent Cannes, et lui est italien. J’arrive à comprendre le sens général de leur conversation, et ça part dans tous les sens : le besoin de connaître l’anglais, puis la prédominance de l’italien pour la musique, et du français pour la nourriture, puis les recettes de grand-mère de minestrone, etc.
J’écoute tout cela en mangeant un plat à base de galette de pain enroulée autour de fromage, de sauce tomate et d’œuf. Coco a pris des raviolis fromage/tomate. Dans l’ensemble, c’est quand même moins bon que le soir d’avant, mais au moins on est calés !
On repart vers la voiture pour le B&B, et dans la foulée, on tente d’aller dans un « Ipermercato » : j’ai absolument besoin de trouver une ventouse pour accrocher mon téléphone au pare-brise de la voiture. En guise d’hyper-marché, c’est une large supérette, mais une supérette quand même, où l’on trouve de tout, sauf des ventouses de téléphones… Pour l’instant, on n’a pas encore trouvé plus grand que des supérettes, et on n’a pas non plus trouvé de ventouses…
Cela fait, direction la Villa Maria, qui n’est pas dans Dorgali même (je suis rassuré). Le chemin n’est pas très pratique, et quand on arrive, on est accueilli par un chien, et c’est tout. On fait le tour de la maison et personne n’est là. Le téléphone m’indique que la personne n’est pas joignable…
Finalement, une voisine vient me montrer une chambre, qui serait la notre, mais impossible de communiquer avec elle. Un couple parlant anglais nous confirme que la proprio n’a pas l’air d’être là, mais n’ont pas plus d’informations que nous. On décide quand même de s’installer un peu. Corinne en profite pour faire une sieste bien nécessaire. Dehors, des orages d’été grondent sans pluie.
J’essaie le téléphone de la proprio plusieurs fois, et je finis par tomber sur elle vers 17h34 : c’est bien notre chambre, elle n’est pas là, on se verra demain…
Soit, on ferme tout et on sort se promener à Cala Gonone, une petite ville sur la côte. On se ballade un peu en cherchant les restaurants que l’on avait sélectionné avant de partir, et enfin on se pose : San Francisco, rien que ça… Hôtel qui fait aussi restaurant, plutôt bien noté, et on y a bien mangé avec une bonne entrée de plusieurs salades de la mer (poulpes, poissons…) suivi par une sorte de gros rouget grillé, très bon.
Pour le dessert, on décide de sortir se prendre une glace sur le bord de mer, mais le patron nous offre un digeo quand même avant. C’est là que la myrtille d’hier se change en myrte… Celle-ci est moins râpeuse, plus liquoreuse et passe très bien.
On se prend enfin une bonne glace dans un glacier près du parking de la voiture : Corinne, yaourt du genargentu et noisette, moi crème de citron et figues aux noix. Tout est très bon bien évidemment.
On rentre, non sans se perdre à 10 m de l’entrée du B&B, et même si le chemin est moins casse-couille dans ce sens-là, il fait déjà nuit et on a du mal à se repérer…
Petite douche et dodo pour cette première journée Dorgalienne où l’on aura pu voir les environs et se familiariser avec les coins intéressants et les trucs à faire et à voir !