Ça y est, enfin les vacances ! Je sais, je n’ai toujours pas fini de narrer celles de Californie, mais il y a beaucoup à raconter, j’ai pris un peu de retard, et j’ai eu pas mal de choses à gérer en urgence directement à notre retour, donc l’écriture s’est un peu faite mettre au second plan…
Cette fois, on part en Sicile, dans une maison louée chaque année par Hoang Liên, du côté de Pozzallo, au sud de Catane (ou Catania, sur la côte est donc).
Chaque année, Hoang Liên nous invite, et chaque fois, nos emplois du temps ne nous permettaient pas de venir, mais cette fois, c’est bon !
On a prévu notre virée sud-italienne début mai, et puis on est parti faire tout un paquet d’autres choses (mais toujours pas d’écriture de blog sur la Californie), pour en profiter enfin maintenant !
Jeudi dernier, c’était la première du spectacle de théâtre de Coco, où j’ai été appelé en renfort assez tard (stress++), et où on n’était tellement pas prêt que le seul filage qu’on a pu faire, c’était le jeudi matin, et finalement, ça s’est plutôt bien passé ! Vendredi, samedi et dimanche, rebelote et représentations en soirées, avec afters à la bière et planches charcut’-fromages, autant dire qu’entre les gueules de bois récurrentes, les voix cassées de pas avoir bien placé sa voix la veille et simplement la fatigue générale, on était bien contents de s’en aller enfin…
Hier, on a donc expédié les dernières choses à faire, nettoyé l’appartement, et surtout prêté Gormica à une voisine qui s’est souvent proposée pour nous le garder, mais qui n’avait jamais eu l’occasion.
On avait été intelligent en mai dernier (?!?) en prenant un billet d’avion en journée, ni trop tôt ni trop tard, si bien qu’aujourd’hui, on a pu en profiter un peu pour dormir le matin, se préparer tranquillement, finir les derniers restes du frigo, et partir sur les coups de 12h30 pour prendre l’OrlyBus à Denfert-Rochereau, avec plan de secours RER B–OrlyVal si l’OrlyBus est trop blindé ou trop long à venir… Que nenni ! Deux places assises juste devant un emplacement pour notre grosse, mais unique valise, et un bus qui part dans une minute, que demande le peuple ?
Orly a un peu changé, avec le nouveau terminal qui vient remplir le trou qu’il y avait entre sud et ouest. C’est d’ailleurs dans ce terminal 3 que nous devons nous rendre pour l’enregistrement des bagages. La file d’attente est longue, mais avance bien. Il y a un petit parfum de vacances, et les gens sont assez détendus pour entamer la discute ou aider ses voisins. C’est d’ailleurs après avoir recommencé la file d’attente que l’on se met à discuter avec notre voisine qui va elle aussi à Catane, mais craint de rater son bus pour Syracuse. Pas de problèmes pour nous, on sera en voiture, et c’est en plein milieu de notre chemin : décision est prise d’aider notre voisine en l’avançant sur sa route.
Le reste du trajet est assez banal : sécurité (un peu surchargés, et avec du personnel qui ne donne pas toutes les bonnes informations, ce qui fait passer mon sac en vérification), duty free (bien mieux qu’avant, même si on n’achète rien), et trajet en avion.
Low cost oblige, la moindre bouteille d’eau est hors de prix, les sièges sont peu rembourrés et on sent les pieds de la petite fille qui tape derrière (surtout Coco qui est juste devant elle). J’avance un peu dans Chuchel avant de m’endormir pour le reste du trajet.
L’arrivée à l’aéroport de Catania est très rapide, déjà parce que l’on avait pu réserver des places à l’avant de l’avion, et ensuite parce que l’aéroport étant bien plus petit qu’Orly, on se retrouve tout de suite à récupérer nos bagages, puis la voiture (les indications pour le parking n’étant pas très claires, on a perdu le plus de temps à errer autour d’un restaurant avant que d’autres voyageurs viennent nous aider pour qu’ensemble, on trouve l’entrée) et en quelques instants, nous voilà partis !
Là aussi, peu de choses à dire, c’était essentiellement de « l’autoroute », donc de la voie rapide qui oscille entre 80 et 110 km/h. Les décors ne sont pas très impressionnants, voire parfaitement glauques, avec un mélange d’usine pétrochimique et de zone périurbaine à peine développée… Seules quelques cigognes nichées en haut des poteaux électriques le long de la route nous émerveillent un peu. Heureusement, le centre plus historique de Syracuse où l’on dépose notre voisine de file d’attente nous rassure un peu, c’est bien plus accueillant !
Nous poursuivons encore notre périple jusqu’à Pozzallo, mais la nuit étant tombée assez vite, il nous est difficile de distinguer quoi que ce soit d’intéressant sur le reste du chemin. Lorsque l’on arrive enfin (après avoir eu à rechercher à nouveau l’adresse sur le GPS, la première n’étant pas bonne), il est 21h, et on a un peu faim… Tant mieux, Hoang Liên et sa famille nous attendaient devant un barbecue que l’on s’empresse de manger avec du bon vin sicilien, petite douche et puis au dodo !