Jour 2 : Noto

Aujourd’hui, on a décidé de se reposer et de surtout ne pas en faire trop… On se lève donc sur les coups de 10h, et on commence à profiter de la vue de la villa, qu’il était difficile de faire en pleine nuit à notre arrivée : le jardin de la maison donne directement sur la plage, et on n’a que quelques mètres à faire pour poser sa serviette et partir se baigner. C’est super agréable, mais passé midi, il fait tellement chaud que l’on préfère se reposer à l’intérieur.

On attendra 15h pour se préparer et aller piquer une tête dans une eau presque aussi chaude que l’air. La plage est très longue, et l’emplacement de la maison la situe dans une zone moins passante. En somme, on a une bonne partie de la plage rien que pour nous. On alterne ainsi entre baignades plus ou moins prolongées et séchage sur la serviette jusqu’aux alentours de 18h, où nous nous préparons à partir pour…

Noto

Hoang Liên a réservé pour 21h un bon restaurant qu’elle connaît (elle connaît beaucoup de bons restaurants, et beaucoup de monde aussi). On arrive vers 19h-19h30, de quoi faire un petit tour du centre historique et/ou prendre un apéritif.

La jeunesse décide de faire un petit tour, notamment pour voir la cathédrale de Noto, qui n’a malheureusement pas grand-chose d’extraordinaire : l’intérieur est très sobre, et fait particulièrement vide, l’extérieur en pierres roses était déjà plus accueillant.

La cathédrale de Noto

On a perdu de vue le petit couple formé de Marie (la fille de Hoang Liên) et Nick, son copain, et je pense qu’ils sont très bien loin des plus vieux de la jeunesse

On prend quelques amandes au chocolat dans une boutique de souvenirs, avant de retrouver les autres pour un apéro salutaire, quoique bien alcoolisé !

Il est 21h, direction le restaurant, qui est en fait à quelques mètres de là où l’on s’est posés. Un couple d’amis de Hoang Liên nous a rejoints, lui est sicilien, et elle est américaine de Brooklyn. Ça devait être un choc pour elle au début, mais elle semble bien habituée aux traditions européennes maintenant.

On commande une sélection d’antipasti pour tout le monde, dont :

  • des anchois marinés ;
  • des anchois panés ;
  • des anchois et des petits poulpes frits ;
  • de la salade de poulpes ;
  • des galettes frites (mais à quoi ?) ;
  • une salade de crevettes crues à l’orange ;
  • de la salicorne ;
  • et probablement d’autres choses…

En plats, j’étais parti sur les spaghettis aux oursins de mer, mais le restaurateur nous indique qu’il n’y en a plus, donc je commande des linguines aux crevettes rouges. Coco prend des spaghettis à la pistache, et la dose qu’on lui sert est très conséquente : elle en a au moins deux fois plus que moi.

On finit sur un dessert que Hoang Liên nous recommande (mais dont elle ne se souvenait qu’à moitié), il s’agit d’une mousse de ricotta à la pistache et au chocolat. En la goûtant, elle trouve que c’était bien ce dessert, et je confirme qu’il était délicieux. Nick de son côté est l’autre courageux à partir sur un autre dessert, une autre mousse à base de ricotta qui a l’air très bonne elle aussi.

Le retour se fait tranquillement, il y a un peu de route, mais pas grand monde dessus, et j’ai trouvé comment remonter les feux de croisement, j’y vois !

Quand on rentre, pas l’temps d’niaiser, on part se coucher fissa !